Les tribunaux sont des endroits assez rigoureux, dans lesquels le sort de plusieurs personnes peuvent basculer d’une minute à l’autre sous la décision du juge. C’est une expérience assez traumatisante de témoigner, raisons pour laquelle certaines personnes majeures refusent de s’y prêter. Non seulement il faut prêter serment, mais aussi il faut donner sa version des faits en face du supposé accusé. Les enfants de nature plus fragiles, seraient donc encore plus perturbés par un tel environnement. Cependant, les droits de l’enfance permettent aux enfants âgés de moins de 14 ans d’apporter leur témoignage dans les affaires criminelles et autres.
Les règles
On le sait, chaque partie (accusé ou défense) espère sortir blanchie de la salle du tribunal. Les avocats sont donc très souvent déchaînés, pour faire entendre chacun la version de son client, et prouver son innocence. Alors, si un enfant a été victime ou témoin d’une affaire, c’est au juge de déterminer sa capacité à témoigner. Il faut tout d’abord que cet enfant soit capable de comprendre les questions qui lui seront posées et de répondre à celles-ci, car au cas contraire tous les efforts seront vains. Si l’enfant est capable, alors il n’est soumis à aucun serment, mais promet simplement de dire la vérité. Mais dans le cas où on révèle des doutes à sa capacité à témoigner, c’est au juge d’ouvrir une enquête à propos. Celle ci aura pour but de rechercher chez l’enfant la capacité à se souvenir des actes qu’il aurait subi, ou dont il aurait été témoin. Si l’enquête se révèle positive, alors le témoignage sera pris en compte comme celui de n’importe quel autre adulte. Du coup, les enfants aussi peuvent intervenir dans les affaires criminelles, et c’est d’ailleurs très important si celui est censé détenir des informations cruciales pour la suite de l’affaire.